Marie-Madeleine, une initiation intérieure

29/12/2024

Marie-Madeleine, une initiation intérieure

La réconciliation et l’unification du Couple intérieur : comment mon expérience m’a menée du Féminin sacré au Masculin sacré

 


Clef de voûte


I. De la croyance à l’expérience 

 

Le rejet des dogmes religieux

Comme de nombreuses personnes de ma génération, à l’adolescence, j’ai envoyé « balader » (si je puis dire) la religion et toutes les figures qui s’y reliaient. J’ai pris conscience que l’« on » m’avait baptisé (avant mes deux ans), que personne ne m’avait demandé mon avis… j’ai trouvé cela directif avec le recul, et j’ai choisi de ne pas faire baptiser mes enfants. Ils choisiront en temps voulu ce qu’ils veulent faire pour eux-mêmes.

Une Foi infaillible

En revanche, je n’ai jamais cessé de croire en ma bonne étoile...intérieure, mon prénom, Estelle, m’y reliant intrinsèquement depuis toujours… et je n’ai jamais cessé ma quête : interrogeant les mythes égyptiens, gréco-romains…, les cosmogonies, les croyances des peuples premiers amérindiens, mongoles, mayas, celtes… Précision d’importance : je ne fais pas que nourrir mon intellect, je me relie à plus grand que moi (à la nature et à tout ce qui l’anime, au cosmos…) , ma Foi n’étant pas cloisonnée pour ne pas dire prisonnière des dogmes de la religion catholique, ma Foi en plus grand que moi, dis-je, est UNIVERSELLE, LIBRE, INCOMMENSURABLE et UNIFIANTE.

 

II. L’Appel Marie-Madeleine

 

Se laisser guider par une voie/voix intérieure

 

Me défaire de l’histoire officielle m’a progressivement amenée à suivre mon intuition, à me laisser guider dans des lieux qui « m’appelaient ».

Mon cheminement initiatique a commencé en 2009 dans les lieux dédiés à Marie-Madeleine, lieux énergétiquement élevés, qui ont permis de lever des voiles en moi et m’ont permis de voir autrement , et plus clairement, ce que je vivais à l’intérieur de sombre et chaotique.

C‘est en 2011, à Vézelay, un soir, avant la fermeture de la basilique, dans la crypte, où, agenouillée,  je souffre de ce que je viens de me faire vivre et que j’expose dans le chapitre 8 de mon roman Ton Corps, ce Graal

Elle sentit un changement intérieur : l’ego qui la faisait tant souffrir en la culpabilisant, avait été contraint de s’agenouiller, il s’était comme retiré, avait été mis en sourdine, et elle se sentit, pour la première fois, mue par une autre part d’elle-même, une part bienveillante, compatissante, inconditionnellement aimante… Et c’est dans cette nouvelle énergie qu’elle sortit de la crypte par l’escalier opposé qui débouche aux pieds de l’imposante statue de Marie-Madeleine : elle en vit d’abord, les pieds et la robe, et se sentit toute petite, aux pieds de cette femme qu’elle avait envie d’honorer en cet instant. 

 



Basilique Sainte Marie-Madeleine 
de Vézelay
                                       


Elle alluma une bougie et la remercia de la guider. Esther sentit alors comme un voile intérieur se lever et ce fut comme si elle s’était trouvée en contact physique avec elle, dans une connexion de sœur à sœur. 

« Dans la crypte de ton intériorité, tu viens de te reconnecter à ton Soleil intérieur : c’est lui ton guide désormais, fie-toi à sa lumière qui t’indiquera toujours la direction la plus juste pour toi ; la plus juste ne veut pas dire la moins périlleuse ni la moins semée d’embûches, la voie la plus juste sera celle qui te permettra de te dé-voiler, d’aimer l’ombre comme la lumière car l’une ne va pas sans l’autre. La voie la plus juste est celle qui conduit à aimer d’un amour universel tout être quel qu’il soit… c’est une voie difficile sur laquelle tu es déjà bien engagée. C’est la voie du Cœur qui conduit le Corps à s’illuminer de la Lumière de l’Esprit. Va, il est temps à présent. »

[…]

C’est emplie de gratitude pour ce qu’elle venait de vivre qu’elle redescendit les rues Saint-Pierre et Saint-Etienne aux côtés de l’homme qu’elle aimait. Elle aperçut de la lumière dans la librairie « L’Or des Étoiles ». Bien que l’heure de fermeture fût dépassée, elle clencha la poignée et pénétra au cœur de l’univers du livre tant il y en avait partout et pour tous les goûts. […]

Là, elle se sentit attirée au fond, à droite, à un endroit où elle n’était jamais allée auparavant. Poussée par la curiosité, elle se laissa guider et ne fut pas surprise de découvrir que tout un pan de la librairie était consacré à Marie-Madeleine. En revanche, seul un livre, parmi les centaines d’autres semblait briller d’un éclat plus intense, elle le saisit et sut que c’était celui qu’elle allait acheter. Il s’agissait de Marie-Madeleine, Le Livre de l’Élue de Kathleen Mac Gowan. Elle remercia en son cœur Marie-Madeleine de l’avoir guidée jusqu’à ce livre. »

 

Marie-Madeleine le livre de l'élue - 1

 

 

 

Exercer son écoute et sa vision intérieures

 Après la lecture de ce livre, je me rendis dans maints lieux dédiés à Marie-Madeleine ou dans des lieux sacrés où je cherchais sa représentation dans des vitraux, des sculptures ou des fresques. En voici quelques-uns :

  • En Auvergne

 

           

 

La vertigineuse chapelle Marie-Madeleine de Massiac qui me délivra ce message « revenir en son centre pour goûter en soi la sensation de l’Union de la Terre et du Ciel ».

  •  En Savoie

Des pérégrinations en Savoie m’ont amenée dans deux chapelles à quelques kilomètres de distance qui ont des fresques du XVème siècle remarquables :

 

 Chapelle de Bessans en Savoie, peinture murale datant du XVème siècle. Il s’agit de la Cène : y aurait-il une femme parmi les Apôtres ? Qui est sur le cœur du Christ ?

 

A quelques kilomètres de Bessans, la Cène représentée dans la Chapelle Saint-Sébastien à Lanslevillard

   

 Quand on regarde toutes les peintures murales de cette chapelle : Jean et Marie-Madeleine apparaissent avec les mêmes habits, la même chevelure… Mystère…

Extrait de Ton Corps, ce Graal, chapitre 10 « L’Appel » : 

Elle qui avait rejeté la religion en général et le personnage de Jésus en particulier, sentit progressivement que Marie de Magdala la ramenait vers lui comme la mer ramène le coquillage sur le rivage. Esther sentait tout doucement qu’elle revenait vers son Masculin intérieur, son Masculin sacré. Tous les hommes n’avaient pas soumis ni rejeté les femmes. Il en fut un, et non le moindre, qui éleva la femme, et donc le Féminin en chaque être, à la hauteur de l’homme. C’était tout simplement bon de sentir cela dans son corps et dans son esprit, comme une union des contraires, ou plutôt une union des complémentaires.

                                                                                                                                            

  •  Dans le Grand-Est, près de chez moi :

 L'église romane Sainte-Marie-Madeleine de Grandecourt, joyau du 12ème siècle


Crypte

Chœur et autel

 

 

  • En Pays cathare :

C’est en terre cathare, où je fis une dizaine de séjours en vingt ans, que je découvris peu à peu, toujours dans les pas de Marie-Madeleine, que les Cathares, loin de la vision officielle que l’on en a (vision propagée par les dogmatiques de l’époque, ceux qui les ont éliminés), qu’ils vivaient l’expérience du divin en soi et non à l’extérieur de soi… Quelle joie profonde de me sentir proche de leur philosophie, alors même qu’à 15 ans j’avais rejeté la croyance en un Dieu extérieur et en une « Marie-Madeleine pécheresse », croyance que l’on m’avait inculquée au catéchisme.

C’est dans les énergies cathares que je me suis (re)connectée à un amour universel qui va bien au-delà des religions et à cette sensation d’amour en soi, de divinité en soi, dans l’union intérieure des polarités féminines et masculines.

 

III. L’Ouverture du Cœur : une expérience charnelle de descente de Lumière dans la Matière !

 

Une expérience transfiguratrice : le côté « charnel » de la Foi

 Après l'expérience relatée ci-dessous, qui a envahi mon Corps comme mon Esprit, je compris vraiment le côté « charnel » des poèmes d’amour mystique de Sainte Thérèse de Lisieux.

 Extrait de Ton Corps, ce Graal, chapitre 12 « La Reconnexion au Cœur » : 

 « L’expérience Marie-Madeleine et l’expérience Hippolyte la rapprochèrent encore plus de son corps et de ses sensations subtiles. Il lui arrivait de consacrer jusqu’à une heure de méditation le matin tant cela lui fut agréable de contacter en elle des espaces pacifiés où régnaient l’harmonie et l’amour intérieurs. Le matin du 21 novembre 2014, lors d’une méditation matinale, elle se sentit traverser par un pilier de lumière dans lequel elle respirait les énergies de la Terre et du Ciel, avec ses narines mais aussi avec ses chakras : elle se sentait connectée autant aux énergies telluriques qu’aux énergies cosmiques et, sans chercher quoi que ce soit, elle éprouva une profonde connexion avec Marie-Madeleine et Jésus qu’elle voyait marcher sur un chemin devant elle, main dans la main. Non pas les personnages que la Bible et les religions en font, mais des symboles de l’union du Féminin et du Masculin si complémentaires en chaque être humain. Elle s’entendit formuler intérieurement : « Puissiez-vous me montrer le Chemin de l’Amour Universel et de la Paix du Cœur. » Elle eut la vision qu’ils se retournaient vers elle si petite, l’accueillaient par leurs regards doux et compatissants et lui tendaient la main en signe de reconnaissance et d’encouragements. Des larmes de gratitude inondèrent son visage. Elle acheva sa méditation en joignant ses mains, l’une représentant l’énergie féminine, l’autre l’énergie masculine, à hauteur du cœur. Elle inspira et expira amplement comme pour ancrer dans ses sensations la vision qu’elle venait d’avoir. Elle se sentait fille du Masculin et du Féminin en tant qu’énergies pures et complémentaires et elle retourna à son quotidien, avec de plus en plus le sentiment d’emmener dans sa vie quotidienne les moments de grâce ressentis lors d’introspections.

Ce jour-là, elle avait rendez-vous chez sa dentiste ; rien de réjouissant, mais elle se dit qu’emplie des belles énergies de cette méditation matinale, elle allait vivre ce soin dentaire autrement. Au volant de sa voiture, elle mit de la musique et ce furent les accents mélodieux d’une reprise de l’« Hallelujah » de Leonard Cohen qui retentirent dans l’habitacle. Elle captait les vibrations de ce chant par tous les pores de sa peau, quand, contre toute attente, elle sentit son chakra couronne s’ouvrir délicatement et une « coulée d’Amour » se répandre dans son canal jusqu’au niveau du chakra du cœur où elle sentit une « explosion » à la fois douce et intense comme s’il s’ouvrait largement, une ouverture aussi large que sa poitrine, une expansion de la conscience du cœur. Elle se sentit traversée, verticalement mais aussi horizontalement, comme si son cœur devenu immense se retrouvait à la jonction d’une croix de lumière. Difficile pour elle de trouver les mots pour décrire ce qu’elle vécut à ce moment-là : « état de grâce », « extase », « béatitude ». Les larmes coulaient pendant que cet Amour divin l’embrasait. Elle pensa au Christ immédiatement et elle vit défiler en quelques microsecondes tous les gens qu’elle aimait, ce qui en soi n’était pas possible. Elle vivait une expérience dans un espace-temps différent. D’ailleurs elle eut le réflexe de regarder l’heure : il était 13h00. Ce qui était en train d’emplir son chakra du cœur était un Amour qu’elle n’avait jamais éprouvé sur Terre, et pourtant, elle avait vécu deux belles histoires d’amour et, avec Alban, cet amour avait même pris une dimension cosmique puisqu’il la reliait au Grand Tout et la faisait accéder à d’autres dimensions, à d’autres mondes, d’autres époques… Mais ce qu’elle ressentait à cet instant, c’était un Amour tellement intense qu’un corps de chair peut difficilement le contenir… Elle se demanda s’il fallait qu’elle s’arrête sur le bas-côté, mais n’en fit rien ; elle ne voulait pas rompre le charme qui opérait en elle. Cette expérience mystique et extatique dura environ quatre minutes en temps terrestre. Cet Amour n’était pas terrestre ou terrien et pourtant, elle le connaissait, il lui rappelait sans doute ce dans quoi l’âme baigne quand elle n’est pas incarnée. Elle eut la sensation d’une reconnexion et d’un « réveil » d’un potentiel d’amour insoupçonné…qui était en germe, au centre de son être, depuis toujours, mais qui venait d’être arrosé et avait éclos simultanément.

Elle ne se sentit plus la même depuis cette expérience : elle se mit à ressentir de l’amour universel pour tout être vivant, se surprit à avoir beaucoup moins de jugements, moins d’aversions, même envers les criminels et bourreaux qu’elle voyait désormais, avant tout, comme des êtres souffrants qui avaient manqué d’amour. Psychologiquement, dans ses rapports aux autres, elle avait vécu un saut quantique : elle n’attendit plus rien, plus de marques affectives ni de reconnaissance. Elle s’était sentit tellement reconnue et aimée qu’elle n’eut plus besoin à partir de ce jour qu’on lui témoigne reconnaissance, affection, amour, elle était indépendante du regard et de l’amour des autres, et elle put ainsi, davantage être elle-même. Elle fut comme sur un nuage pendant trois semaines avec la sensation de surfer sur une vague, d’être dans un continuum d’énergies qui faisaient que ses journées se déroulaient dans un flux naturel, sans rupture, ni dysharmonie. C’est à partir de cette « reconnexion » qu’elle envisagea d’animer, certains samedis après-midi, des ateliers méditation, auxquels elle conviait des collègues et amies et où les guidances qui lui venaient invitaient toujours à s’ancrer à son corps, s’enraciner à la Terre et à percevoir les sensations subtiles des chakras en termes de sensations corporelles.  Lorsque l’atelier s’achevait, elle était emplie d’énergie et de joie. »

 

 

Le message de Marie-Madeleine et des Vierges noires : plus on descend dans l’obscurité de notre monde intérieur, plus on y emmène de lumière…

 

                 
dans la crypte de la cathédrale de Chartres
      



           
Le Puy en Velay

 




Notre-Dame de Marceille à Limoux
                                                             

Extrait du roman Ton Corps, ce Graal, chapitre 17 « Le Message des Vierges noires ou la Quête intérieure du Graal » : 

Quelques mois plus tard, en vacances chez des amis d’Alban, dans une station de Haute-Savoie, ils eurent l’occasion de se rendre à Notre-Dame des Voirons, une chapelle culminant à 1371 mètres d’altitude, au-dessus du monastère. On y accède par un chemin forestier, au détour duquel elle s’élève, entre Terre et Ciel, parmi les arbres et la roche. Non loin de là chante un torrent. À l’intérieur, un simple autel en pierre et une Vierge Noire pour seul ornement. Esther fut saisie par la quiétude du lieu et la forte énergie qu’elle y sentait vibrer. Elle posa ses mains sur l’autel et goûta la rencontre des énergies cosmo telluriques en elle. Un courant d’énergie monta dans ses jambes, emplit son ventre puis son cœur, tandis qu’un autre courant venu du ciel descendit dans son crâne, son cou, son thorax et son cœur. Elle eut la sensation à la fois d’un puissant ancrage et d’une ascension fulgurante : son corps était traversé par des flux d’énergie qui ne rencontraient pas d’obstacle. Dans la clarté de sa conscience, elle la vit. C’était Marie-Madeleine qui lui délivra ce message :

 « Ton Corps a souffert et tu t’es sentie impuissante à le réparer. Tu as compris que tu ne pouvais pas atténuer la souffrance corporelle en agissant directement sur lui. Tu as osé entrer dans d’autres dimensions plus subtiles de ton Corps, tes Corps d’énergie et, après avoir posé ton attention douce et bienveillante sur tes Chakras, tu as accueilli les peurs et les mémoires qu’ils contenaient. Ainsi ton Âme et ta Conscience supérieure ont pu descendre plus profondément dans ta chair. C’est l’union du Yang et du Yin, de l’immatériel et de la matière. Tu fusionnes avec toutes les parties de ton être. Tu es alors pleinement incarnée. Quand la Conscience réside dans ton Cœur, alors elle peut éclairer chaque parcelle de ton Corps et se répandre autour de toi où ta lumière va activer celle des autres et se répandre sur Terre sans que tu aies besoin de faire quoi que ce soit.

Vois-tu cette coupe, ce calice avec lequel je suis souvent représentée : il est le symbole du Corps illuminé par l’esprit. Certains n’y voient qu’un simple vase à onguent, mais ce vase est ton Corps et l’onguent cette énergie divine qui vient l’oindre, qui vient se répandre dans toutes ses cellules et le nimber d’une aura…

Ton Corps, ce Graal, est cet objet mystérieux et sacré aux pouvoirs puissants tant recherchés dans les légendes. Il n’est pas à l’extérieur de toi ; il est là ; il est toi. Et pourtant seul un être qui a enquêté sur lui-même et a réalisé un travail d’épuration de soi pour aller vers le Soi divin, seul cet être pourra prendre pleinement possession de tous les trésors que recèle le Corps. Cette quête initiatique semée d’épreuves et d’embûches comme le racontent les récits chevaleresques est une quête intérieure. Les véritables héroïnes et héros sont celles et ceux qui se mettent en quête d’eux-mêmes et redonnent une dimension sacrée au Corps sans lequel aucune expérience n’est possible. Va, continue sur ce chemin, tu as encore à découvrir. »


Imprégnée par ces expériences qui ont un retentissement spirituel, mental, émotionnel, énergétique et physique en moi, j’éprouve une joie victorieuse quand, en 2016, le Pape François reconnaît Marie-Madeleine 1ère Apôtre du Christ.
Pour éclairer ce qu’il s’est passé à propos de Marie-Madeleine avec l’Eglise catholique romaine, je vous recommande 

  • la lecture de cet ouvrage de Christian Doumergue paru en 2024 :



Christian Doumergue, Marie-Madeleine ou la quête de l'Âme

 

IV. L’accueil du Masculin sacré en soi : l’épée de lumière qui traverse, entoure et protège


Image par Leo de Pixabay

En 2020, en pays cathare, lors d’un stage d’initiation au Féminin et au Masculin en soi, je pus, forte de l’ouverture de mon Féminin intérieur, libérer et accueillir l’énergie de mon Masculin qui était comme enfermée à l’intérieur de moi.

Extrait du roman Ton Corps, ce Graal, chapitre 22 « À l’école du quotidien, équilibrer le Féminin et le Masculin en soi » : 

Lors des différents exercices pratiques, sur des lieux vibratoirement élevés, Esther sentit la force d’accueil de son Féminin s’ouvrir à recevoir ce Masculin blessé, exsangue, à l’agonie dans les profondeurs de son être. Comme cette énergie masculine en elle ne remplissait pas son rôle de protection vis-à-vis d’elle-même, elle avait projeté sur les deux hommes de sa vie, cette capacité de protection qu’elle ne sentait pas en elle. Elle avait remis entre les mains de l’autre son propre pouvoir de protection, ce qui lui avait valu maintes déconvenues et certaines avec de lourdes conséquences.

C’est là, dans ces lieux magiques, dans les grottes en face de Rennes-le Château, dans les sources d’eau chaude naturelle à Rennes les Bains, dans les gorges de Galamus, au sommet du Mont Bugarach, qu’Esther sentit que son Féminin se préparait à accueillir cette énergie d’action et d’audace qui lui manquait. C’est alors que son Masculin Protecteur depuis si longtemps meurtri et impuissant, s’abattit en elle et devant elle comme une épée de lumière qui sait protéger en tranchant, en prenant des décisions salvatrices, en posant des limites claires et en osant des choix judicieux. Ce Masculin Intérieur vint trancher les entraves qui l’empêchaient de prendre son envol. En réintégrant ce Masculin Protecteur, Esther ressentit toute l’ambition qu’elle pouvait avoir vis-à-vis d’elle-même, ses rêves d’autonomie et de liberté se réveillèrent instantanément dans tous ses corps et dans toutes ses cellules. C’était là encore une expérience énergétique intensément transformatrice et qui allait changer sa vie. Elle comprit qu’elle n’avait jusque-là pas su dire « oui » ou « non » en étant alignée avec elle-même. Auparavant, dire « non » à l’autre lui paraissait violent, limitant, castrateur. Ce jour-là, dire « non » à l’autre, c’était se dire « oui » à elle et à son énergie de vie. Elle avait la sensation de rencontrer pour la première fois son Masculin sacré. Elle sentit ses énergies masculines et féminines restaurées dans leur pleine puissance danser, s'épouser, s’harmoniser, s’alchimiser, transmuter tous les obstacles auxquels Esther se heurtait sur le chemin sacré de la réalisation de son âme. Elle les sentit s’unir dans des noces alchimiques et elle sut que ces énergies ne la quitteraient plus. Elle se sentait dans une plénitude inouïe. Elle savait qu’elle n’attendrait plus de l’autre ce qu’elle avait en elle. Elle avait sa boussole intérieure, son manuel de survie intime, une énergie décuplée.


Et pour toi qui m'as lue jusqu'ici, y a-t-il eu une "voix/voie" qui t'a mené.e à l'intérieur de toi et t'a amené.e à développer des ressources intérieures pour ton plus grand bien et celui de tous.tes ? Y a-t-il une voie qui te mène à ressentir plus de Bienveillance, d'Amour, de Paix... ? 


Chers utilisateurs, ce site stocke les cookies sur votre ordinateur.
Ils ont pour but d'améliorer l’expérience de votre site Web, tout en vous fournissant des services plus personnalisés. Les cookies sont également utilisés pour la personnalisation des publicités. Si vous souhaitez plus d’informations sur les cookies que nous utilisons, veuillez consulter notre Politique de confidentialité. En acceptant les cookies, vous consentez à leur utilisation. Vous pouvez également paramétrer ces derniers. Si vous refusez, vos informations ne seront pas suivies, au moment de visiter ce site. Un seul cookie sera utilisé dans votre navigateur pour mémoriser votre préférence de ne pas être suivi.
Paramètres cookies